Le mois de mai a été dans la continuité d’avril : de la pluie et peu d’ensoleillement. Alors qu’il tarde aux vignerons de retrouver des conditions climatiques printanières, découvrons les derniers travaux au vignoble.
Nous sommes loin des conditions idéales pour que la vigne puisse pousser sereinement… Et nous observons, de fait, de nombreux symptômes de déformation et décoloration de feuilles et des avortements d’inflorescences. Autant de réactions physiologiques de la vigne à cette pluviométrie inhabituelle.
La pression des maladies cryptogamiques s’est également accentuée, l’humidité favorisant le développement de champignons tel que le mildiou. Ce dernier s’exprime sur feuilles et attaque les grappes nouvellement formées.
Nos vignerons redoublent donc de vigilance pour lutter contre ce champignon. Cela passe par l’application de produits de protection (notamment de biocontrôle) à impact environnemental très favorable, mais aussi en éliminant les rameaux à la base des ceps, les plus sensibles au mildiou qui contamine à partir de projections venant du sol.
Sur les derniers jours de mai, les premières fleurs de vigne sont observées. La floraison est un stade stratégique : c’est le passage de la fleur au fruit. En fonction de sa qualité, cela donnera la tendance sur le niveau de rendement de l’année et la date prévisionnelle de vendanges.
Les viticulteurs rentrent quant à eux dans une période d’intense activité. Ils vont être sur tous les fronts : relevages de la vigne, cisaillage manuel ou rognage mécanique, entretien des sols (tonte, travail du sol), traitement phytosanitaire…
Enfin, le printemps est la période idéale pour observer la biodiversité dans les vignes, indispensable pour la préservation de notre patrimoine viticole : coccinelles, araignées, larves en tout genre… Les avez-vous aperçues ?
L’Ă©quipe Agamy